Amazing Grass en concert

Tarif non communiqué

Le prochain concert de la saison culturelle « Yutz, entrez dans la culture » aura lieu le vendredi 27 mai 2016 à 20h00, salle Bestien.

Au programme de cette soirée hors du commun, un groupe de quatre musiciens de talent, Amazing Grass, qui pour vous revisitera le répertoire de la tradition populaire des Appalaches, du Kentucky et du Tennessee des années 1930, le « bluegrass » de Bill Monroe, tout en laissant filtrer des influences blues, jazz, irlandaises et hawaïennes.

Une soirée pleine de pep’s qui vous emportera dans le temps et dans l’espace…

Amazing Grass existe depuis les années 80 et en est à sa troisième génération de musiciens. La première génération avait sillonné la France, la Tchécoslovaquie et les USA. Après le départ de plusieurs membres fondateurs, la deuxième génération est arrivée avec Jean-Luc Blocher à la guitare et au chant et Régis Daumas à la contrebasse et aux chœurs jusqu’à un concert d’adieux en 1995. Mais Amazing Grass a retrouvé un troisième souffle en 2010 avec l’arrivée de Paolo Conti au banjo et à la guitare dobro, et d’Axelle Colombo au violon.

Bill Monroe, pionnier du style bluegrass, a réuni des chansons et des thèmes musicaux issus de la tradition populaire des Appalaches, du Kentucky et du Tennessee en mêlant guitare, violon, mandoline, banjo, dobro et contrebasse, avec son premier groupe « The Blue Grass Boys ». Originaires de l’état du Kentucky, ils choisirent ce nom en hommage à ses collines, où l’herbe, particulière, apparaît bleue au lever du soleil. Si le bluegrass est fortement empreint de la musique irlandaise des immigrants du XIXème siècle venus avec leurs violons avec des airs de fête et des complaintes, il intègre aussi le blues et le gospel des noirs américains. C’est de ce métissage fort qu’est ensuite issue la country.

A l’image de cette musique, Amazing Grass intègre les influences de chacun de ses musiciens, que ce soit Régis en jazz, Axelle en irlandais, Paolo en hawaïen ou Jean-Luc en blues. Le métissage reste de mise et on s’y sent bien, transporté le temps d’un concert dans le Kentucky des années 30…