Du jeudi 27 juillet au mercredi 16 août 2023
- Terminé de 14h à 19h

Exposition « Juste un peu d’art d’été – 2 »

Entrée libre
Avec Charles Goetz, Jean-Luc Braesch, Renée Sanz, Véronique BALL, Dominique Pery, Peter Romian , SmaK-titi et Alain Tardy
Organisé par Galerie AIDA

AIDA Galerie poursuit avec cette exposition son cycle d’été avec 8 artistes de la galerie. On y verra notamment des sculptures en terre cuite, des dessins, des pastels, des peintures acryliques et des peintures à l’huile. Une grande variété de techniques, de styles et d’expressions caractérise tout particulièrement cette exposition, qui se veut plutôt réjouissante !

 

 

L’exposition d’AIDA Galerie

 

 

Véronique Ball (sculpture)

La confrontation avec les volumes l’a amenée à explorer sans relâche la figure humaine, d’abord des silhouettes puis, avec une insistance de plus en plus marquée, des têtes et enfin des visages, voire des « bouilles », où c’est l’expression la plus caractéristique qu’elle cherche manifestement à restituer avec le plus de force possible. Ce sont des têtes et quelques-unes de ces bonnes bouilles qu’elle a apportées pour cette exposition, avec leur qualité expressive caractéristique et leur pied décoré.

 

 

Jean-Luc Braesch (peinture)

Diplômé de l’École supérieure des Arts Décoratifs, directeur artistique en agences de publicité parisiennes et internationales, Jean-Luc Braesch revient à Strasbourg… et retrouve la Cathédrale. Pour la peindre, avec un regard neuf. « Habitant le quartier qui l’environne, je suis devenu, pour ainsi dire, habité par elle. »

Fasciné par la complexité de ses dentelles s’étirant vers le ciel, il découvre un monde empli de gargouilles et d’habitants réels ou non, où résonne encore l’esprit de ses constructeurs. Il tente à sa façon de poursuivre leur rêve. Il imagine un univers où le règne animal, en proie aux périls du monde actuel, rencontre un peuple sculpté, témoin des temps anciens, dans un lieu sacré devenu sanctuaire d’une survie commune, tel une nouvelle arche de Noé. S’amorce un dialogue entre la pierre animée et le vivant sensible.

Ses tableaux en technique mixte, acrylique et sablages, scrutent dans ses hauteurs fantastiques les traces des chimères, gargouilles et animaux qui y trouvent refuge. On pourrait l’associer à un renouveau de la figuration narrative des arts du Rhin, entre réalisme et onirisme, le minéral gothique.

 

 

Charles Goetz (peinture et dessin)

Les peintures de Charles Goetz, artiste aujourd’hui disparu, ont pour cette exposition été sélectionnées et sont présentées par son fils Marc.

Formé à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, il fut l’élève de René Allenbach et de Henri Solven. Le premier lui enseigna la gravure, le second les aquarelles. En généralisant, le premier lui apprit la qualité du trait, la justesse des proportions, la maitrise des volumes, le second l’a familiarisé avec le monde des couleurs, leurs complémentarités, leurs nuances, les charmes qu’elles exercent sur l’oeil et l’esprit. Nanti de ce savoir, il exerça le métier de graphiste qui lui apporta une philosophie personnelle de l’humain, du faire-valoir impersonnel des sigles publicitaires et des décors de toutes sortes.

Né en 1923, un dimanche de Pentecôte à midi, Charles Goetz aurait eu 100 ans cette année. Nous retrouvons pour cette exposition une sélection de ses dessins, acryliques et aquarelles, évoquant son univers poétique, des oeuvres abstraites d’une belle élégance, empreintes de nombreux signes tels une ébauche de damiers ou encore de légers voiles flottant au vent.

 

 

Dominique Pery (dessin et pastel)

Elle a apporté pour cette exposition une série de réalisations sur papier exécutées au crayon de couleur et au pastel. Il s’agit d’un côté de vues cadrant des fenêtres ouvertes sur des ruelles vénitiennes, captées à différentes heures de la journée. D’un autre côté, elle présente également des réalisations inspirées par le « dit de Genji » et visant à l’illustrer. Il s’agit d’une oeuvre littéraire majeure du moyen-âge japonais, considérée comme le premier roman moderne de la littérature mondiale. Cet écrit, souvent qualifié de « roman psychologique » présente également la particularité d’avoir été rédigé par une japonaise cultivée de la cour impériale du Japon pour un lectorat féminin.

 

 

Peter Romian (peinture)

Il a apporté pour cette exposition quelques-unes de ses peintures de moyen format brossées à l’huile. Personnages mis en scène, paysages urbains, études naturalistes de végétaux… ce qui transparaît au travers des différents sujets abordés, c’est une écriture résolument figurative, plutôt réaliste, très attachée à révéler des ambiances singulières et recherchées restituant jeux de couleurs et effets de texture. Comme la lumière reflétée par les surfaces mouillées ou humides par exemple. Ce faisant, sa brosse cherche et parvient à capter et à restituer ce qu’il y a de dynamique, de vivant et d’animé dans le spectacle de la lumière et dans le foisonnement des couleurs.

 

 

Renée Sanz (sculpture)

Elle a apporté un ensemble de pièces modelées en terre cuite. Ce sont pour l’essentiel des compositions mettant en scène la figure de la femme, corps ou silhouette. Chaque figure exploite de façon très personnelle et originale ce que le thème évoque d’archétypique, de mythologique ou d’allégorique.

Des matériels divers sont parfois associés à la terre cuite : bois

flotté, béton, métal et autres éléments, réalisés pour l’occasion ou récupérés et réutilisés. Ils apportent des indications de mise en scène ou tout simplement des compléments narratifs ou explicatifs. Les pièces sont ainsi pourvues d’attributs qui mettent en valeur la dimension symbolique de chacune, dans une facture toujours retenue, stylisée et ludique. Ici et là, certaines pièces parcourues de signes scripturaux livrent une indication des références poétiques ou philosophiques qui les ont inspirées.

 

 

SmaK-titi (peinture)

Artiste d’inspiration street-art, elle découvre ce mouvement aux Etats-Unis dans les années 90, à New York et Chicago. C’est à cette époque que ses premières toiles sont exposées sur Broadway avenue. De retour en France elle y expose régulièrement ainsi que dans d’autres galeries d’Europe et des Etats-Unis.

Son univers artistique baigné de pop art et d’art brut se peuple de personnages imaginaires et colorés, caractéristiques de l’évolution de sa recherche personnelle. Les couleurs vives, fluorescentes et subtilement associées donnent un vrai dynamisme et de la profondeur à son univers plastique. Les graffitis, lettres et chiffres lui apportent du rythme et une tonalité très personnelle.

 

 

Alain Tardy (peinture)

Parti de la peinture figurative, il en est venu à représenter des façades méditerranéennes décolorées et délavées par le soleil et par la pluie. Les traces de pigments défraichis, les camaïeux de couleurs chaudes et délavées savamment composés par le hasard et par le temps ont laissés dans son imaginaire une marque durable.

C’est cette inspiration qui lui a ouvert les voies de l’expression non figurative, autrement dit, de l’art abstrait. Il évoque volontiers à cet égard parmi ses références la deuxième école de Paris et notamment Serge Poliakoff. En plus du goût pour certaines textures et couleurs, il gagne par ce mode d’expression le privilège de pouvoir composer avec le hasard de l’expérimentation et des surprises inattendues qui en sont les fruits. Chacun de ses tableaux trace ainsi le chemin d’une nouvelle aventure.

 

 

AIDA Galerie

Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres. Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités. AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.

 

L’AIDA

L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres environ, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.

 

www.aida-galerie.com
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aida.galerie.strasbourg@gmail.com

Lieu : galerie Aida

Adresse : Rue Grand Rue

Ville : Strasbourg

Quartier : Centre ville

Département : Bas-Rhin

Région : Grand Est

Pays : France

Un utilisateur connecté a annoncé cet évènement le mercredi 26 juillet 2023
Publié le lundi 31 juillet 2023 par Bruno Eichenberger
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