FRIDA KAHLO. ’’Árbol de la esperanza, mantente firme’’
FRIDA KAHLO. Árbol de la esperanza, mantente firme est le troisième volet d’un triptyque (Fait accompli, d’après La Lumière, Antigone, de Henri Bauchau, 2014 ; Lune d’en face, d’après le tableau The Lady of Shalott de John William Waterhouse, 2015 et Frida Kahlo. Árbol de la esperanza, mantente firme, 2016) traitant de la question toujours délicate de la place de la femme dans la société, à différentes époques et dans divers contextes, à travers trois personnages féminins qui font aujourd’hui figure de mythe.
La pièce tente de recomposer, loin des clichés et des stéréotypes, des fragments de la vie tourmentée de la célèbre peintre mexicaine Frida Kahlo : son enfance heureuse au sein d’un monde pourtant en plein chaos, l’accident de bus qui la condamnera à subir de multiples opérations et lui causera des souffrances perpétuelles, la découverte de la peinture et sa relation passionnelle avec Diego Rivera, qui deviendra son mari et sa plus grande source de joie en même temps peut-être que le pire de ses maux.
María Steinberg rend compte de l’incroyable énergie et la dualité du personnage de Frida à travers un ensemble de chorégraphies, certaines directement inspirées des tableaux de l’artiste - El tiempo vuela [Le temps vole] (1929), Autorretrato con pelo cortado [Autoportrait aux cheveux rasés] (1940), El sueño (la cama) [Le rêve (le lit)] (1940), La columna rota [La colonne brisée] (1944) - d’autres libres, composant chaque fois un nouveau portrait et racontant une nouvelle étape de la vie de l’artiste.
Le public est invité à plonger au coeur du Mexique et de ses contradictions, de son extraordinaire joie de vivre et de sa violence extrême. Au son des musiques traditionnelles, dont la plupart des pièces sont jouées par des musiciens sur scène, les spectateurs deviennent eux-mêmes les convives d’une grande fête célébrant la vie à la manière de Frida Kahlo peignant l’un de ses tout derniers tableaux, une nature morte représentant des pastèques, avec cette phrase comme gravée dans la chair du fruit : ’Viva la vida’ [Vive la vie].
Lieu : église Saint-Maximin
Adresse : Rue Mazelle
Ville : Metz
Quartier : Quartier Centre et ancienne Ville
Département : Moselle
Région : Grand Est
Pays : France
Aucun commentaire sur cet évènement,