Le Laboratoire de la Plateforme - Filmer la prison, filmer en prison
Un des domaines privilégiés de l’éducation à l’image adressée au public adulte est le milieu pénitentiaire. Elle s’inscrit dans un souci de développement culturel en milieu fermé, afin de favoriser le maintien du lien des détenus avec le dehors et de préparer leur réinsertion.
Puisqu’il s’agit de film, un enjeu s’ajoute : l’introduction de l’image dans la prison enregistrant la réalité des lieux témoigne des conditions de séjour ; par ailleurs, la nécessité de préserver l’anonymat des détenus en masquant leurs visages prive toute réalisation d’un lieu privilégié d’expression, d’un élément cinégénique qui permet la rencontre du personnage avec le spectateur.
Plusieurs démarches qui ont tenu compte de ces contraintes en ont tiré une force singulière, notamment : JE / Deux mains, coordonné par Adil Essolh au STEMO (2011), 9m2 - chronique d’une expérience cinématographique en prison de Jimmy Glasberg et Joseph Césarini (2002) et Fort intérieur de Chris Pellerin (2014).
Ouverte en 1999, par la Ville de Strasbourg, afin d’y accueillir les acteurs de la filière cinéma audiovisuel, elle est animée par l’association Vidéo Les Beaux Jours. Plusieurs associations professionnelles y ont leur siège.
Lieu : Maison de l'image
Adresse : Rue Kageneck
Ville : Strasbourg
Quartier : Quartier Gare
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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