LOVA MI AMOR (pop) & Solaris GREAT Confusion (indie folk pop)

6 Euros

LOVA MI AMOR (pop rococo)
Manuel Etienne : chant, guitare
Damien Frémiot : charango, ukulele, choeurs
Guillaume Husser : contrebasse, violon, choeurs
Olivier Tuaillon : trompettes, bugle, choeurs
Thibault Chipot : percussions, batterie, choeurs

Apparu à l’est de l’Hexagone en 2004, Lova Mi Amor était - hormis quelques apparitions trop rares - mis en stand-by depuis 2009. Grande nouvelle : le groupe reprend du service et vient de passer une partie de l’été à Strasbourg pour enregistrer le second album qui sortira en février 2018. Ainsi, quelques concerts s’annoncent, dont celui du Camionneur à Strasbourg.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, Lova Mi Amor, c’est une bande de gangsters de salle de bain, derrière lesquels se cachent cinq musiciens aguerris. Aux antipodes d’une musique polluée par la monotonie, ce quintet hors normes atteint son but avec brio : véritable ovni sonore et visuel, le groupe parvient à posséder son public avec un tempérament d’oiseau migrateur.
Car Lova Mi Amor, c’est une sorte de hammam kitsch, chaud et humide, mêlant la musique du Mali à la pop, le tango aux orchestrations féodales et le surf à la musique cubaine.
Leur inspiration laisse aussi entrevoir un douloureux passé : le berceau de ces musiciens serait resté d’évidence trop prêt d’un poste à lampe, bloqué sur une radio pirate passant en boucle les Kinks, Ennio Morricone, John Barry, Scott Walker, Lee Hazelwood, Dave Brubeck, Pascal Comelade, François de Roubaix, de la pop folk seventies, ou encore des airs de Paolo Conte.
https://myspace.com/lovamiamor

SOLARIS GREAT CONFUSION (indie folk)
Stephan Niser : chant, guitare electro-acoustique
Foes vom Ameisedord : basse
Jérôme Spieldenner : batterie
Yves Béraud : accordéon
Elise Humbert : violoncelle
Aurel King : guitare électrique
Jacques Speyser : choeur
La musique de Solaris Great Confusion respire profondément les territoires où il s’aventure et qu’il fait siens avec quiétude. On parle ici de psychédélisme tamisé et hypermoderne, d’un raconteur raffiné, de l’essence de certaines ballades qui sont tout à la fois urbaines et bucoliques, de touches subtilement épiques par moments, où une poignée de décennies s’entrechoquent, ou plutôt coexistent. Des météorites pop à la fierté discrète où les styles s’interpénètrent, tour à tour étincelantes et sombres et fusionnant en un délicat magma qui se répand dans votre tête et vous envahi d’une chaude bienveillance. A vous demander depuis combien de temps vous rêvassiez en vous récitant ce chapelet de chansons qui apaise l’esprit
https://www.facebook.com/solarisgreatconfusion/
https://solarisgreatconfusion.bandcamp.com/album/some-are-flies