Festival du film d'architecture

La salle Raugraff , Nancy

Entrée libre

Dans le cadre de : Festival du Film d'Architecture

Organisé par la Maison de l'architecture de Lorraine

Le Festival du film d'architecture est un rendez-vous annuel proposé par la Maison de l'architecture de Lorraine pour tirer des passerelles entre le cinéma, l'architecture et les écologies humaines et environnementales. De fictions aventureuses en documentaires sensibles, cette 9e édition cherchera Le Sens de l'eau. Son point d'orgue est un ciné-concert, création originale d'un compositeur autour d'un film : cette année, c'est Amédée de Murcia (Somaticae, Balladur, Zone Bleue) qui plonge dans Ama-San de Cláudia Varejão.

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Programme complet : tinyurl.com/ffa9-programme
Programme en PDF : tinyurl.com/ffa9-pdf
Entrée libre sauf :
- 15.11 : Villes en eaux troubles à Metz, cinéma Klub (tarifs en vigueur au Klub)
- 18.11 : ciné-concert à Nancy, salle Raugraff
-> 5 € / 3€ en prévente : tinyurl.com/Ama-San
-> 2 € pour les adhérent.es : tinyurl.com/MAL-adhesion\ (justificatif à présenter à l’entrée)

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La naturalité de l’eau ne fait pas débat dans nos sociétés approvisionnées. C’est une ressource essentielle dont l’accessibilité nous fait oublier l’inéquité de sa distribution. Dans quel sens va l’eau ? Du glacier au littoral, de la nappe phréatique au robinet, de la méga-bassine à l’avocat: la compréhension des circuits de l’eau réserve son lot de surprises, d’autant plus à l’aune des bouleversements industriels et climatiques qui assèchent nos ressources.

À quel sens se livre-t-elle ? On peut la voir et la sentir, on peut en boire ou y nager, la goûter, la toucher, l’entendre. Entre muqueuse et épiderme, l’eau attire les sourciers et assaisonne les huîtres, cuit et rafraîchit, désaltère et noie, flaire le chlore ou la saumure, elle joue complètement avec nos nerfs.

Alors quel sens donner à l’eau dans notre modernité peuplée et technologique, remplie de ses paradoxes entre préservation et exploitation ? L’eau a de tels bienfaits que l’humain n’a eu de cesse de nier son insaisissabilité en la contrôlant, en l’enfermant, en l’expédiant, en la projetant, en la filtrant ou en la transformant. Que faire de cette matière vitale et vivante ?

Le Festival du film d’architecture célèbre l’eau dans ses formes poétiques et pratiques. Des profondeurs d’Abyss aux mystère des nappes, de pêcheuses tra-ditionnelles en océanographes pastichés, d’échanges en ciné-concert aquatique, cette 9e édition redit l’importance de cet élément absolu et beau, qui recouvre 80% de la planète et compose 60% de notre corps.