Performance dansée par la Compagnie Magali Rotteleur

Entrée libre

vendredi 2 février à 18h
performance dansée par la Compagnie Magali Rotteleur
en lien avec le travail présenté à La Chambre par Mélodie Meslet-Tourneux - Artiste plasticienne
entrée libre

Magali Rotteleur

Aussi loin que remonte son souvenir, elle danse. Enfant, elle apprend la danse classique auprès de Muriel Diot à Angers. A l’adolescence, elle découvre la danse contemporaine et suit les cours du Centre National de Danse Contemporaine, notamment dirigés par Anna Rodriguez. A l’âge adulte, elle vit sa danse et l’expérience de la scène au travers d’une pratique amateur intense. En 2010, elle intègre le projet Triptyque, pour l’ouverture du festival de Danse Au Fil d’Avril en Drôme et Ardèche, et y rencontre Brigitte Burdin, co-fondatrice de la Compagnie Transe-Express. Brigitte lui propose de franchir le pas (de danse) vers la création, c’est le début d’une nouvelle aventure, le début de la Compagnie Magali Rotteleur. Désincarnée est son premier projet, un solo de danse en cours de création basé sur un récit clinique du neuropsychologue Oliver Sachs.

Le voyage qu’elle entreprend sur les eaux douces de France entre 2016 et 2017 est l’occasion pour elle de créer la série de vidéos danse ’Un Lieu, une Danse’. Ces vidéos sont la captation de moments d’improvisations dansées dans les lieux traversés. La série constitue la trace que le voyage laisse dans sa vie et sur sa danse. Elle est une manière pour elle de s’approprier cette expérience forte et de la retranscrire dans son langage artistique.
Elle cherche à danser le lieu et l’instant, danser l’expérience émotionnelle pour laisser une trace physique, faire ricochet dans les corps.

Mélodie Meslet-Tourneux

Mélodie présente jusqu’au 25 février à La Chambre la série Bleu Fassi .
Ma démarche est polymorphe. Céramique, photographie, gravure ou vidéo sont autant de matériaux qui me servent à questionner l’instant, à faire empreinte.
Une partie de mes recherches se tourne vers l’universalité de la céramique. Je vais à la rencontre de celles et ceux qui travaillent la terre et à travers ces échanges, je découvre une facette de leur culture. Du quartier de Dioulasso ba à Bobo Dioulasso (Burkina), à Bizen dans l’Okayama (Japon), toutes ces escales dévoilent une certaine forme d’immuabilité.
Ainsi, Bleu Fassi ne parle pas de la céramique marocaine, mais de ma rencontre avec les potiers d’un atelier fassi.

Dans cet espace uniquement investi par les hommes, toutes les étapes de travail ont leur importance, du geste du tourneur à celui du peintre qui vient délicatement déposer ses oxydes. Bleu Fassi c’est la trace d’une action essentielle au travail de la terre : battre et pétrir l’argile. Sans ce travail, un incident serait inévitable.

La forme est présente autant que le geste, répétitif, rythmique, hypnotique. Le feu et la photographie viennent figer cet instant.